Ce samedi matin 9 juin 2018, la météo est clémente, offrant une matinée agréable aux passants et aux éditeurs de Lausanne venus exposer leurs livres sur la Place Saint-Laurent.

Voici une initiative très sympa, qui permet d’échanger avec des éditeurs et des écrivains dans une ambiance moins formelle que celle d’un salon du livre.

Comme les fruits et légumes locaux qui offrent souvent une saveur plus goûteuse que celle des denrées venues de très loin, il existe à notre époque de nombreux livres d’auteurs romands de très grande qualité qui valent vraiment le détour !

Les petits éditeurs dénichent en effet des pépites littéraires très originales et variées, susceptibles de plaire à toutes les sortes de lecteurs.

Un exemple parmi d’autres : « les fameuses Pives de Paulette Editrice ». Des textes courts, vite lus, dans des petits livres sympas, très jolis à regarder. (Cf photo : les Pives : « Qui-Vive » d’Anne-Sophie Subilia et « Electrocuter une éléphante » de Bruno Pellegrino).

Paulette éditrice est une maison d’édition responsable et locale. www.paulette-editrice.ch

Et puis je me réjouissais également de passer à ce marché afin d’y rencontrer Olivia Gerig.

Cette auteure, née à Genève, est venue pour la promotion de son nouveau livre : « Le Mage noir », paru récemment aux éditions L’Âge d’Homme.

La jeune femme, qui a passé deux années à étudier la criminologie par correspondance à l’Institut des Hautes Etudes en criminologie de Paris, avait déjà publié un sombre polar en 2014 chez Encre Fraîche : « L’Ogre du Salève ». J’avais beaucoup apprécié ce premier opus, même s’il fallait par moments, avoir le cœur bien accroché…

Dans « Le Mage noir », le lecteur retrouve Aurore Pellet, l’héroïne de « L’Ogre », pour une histoire ma foi qui s’annonce bien glauque et dont les actions se situent entre Genève, Paris et la Haute-Savoie. Brrrrr…

Olivia Gerig me paraît être une aimable personne, douce, souriante et gentille, du moins telle que je l’ai vue samedi ! J’ai eu beaucoup de plaisir à discuter un peu avec elle, en tous cas. Difficile, comme ça, d’imaginer qu’elle est en mesure de créer ces histoires à nous glacer le sang !

Selon sa biographie, elle a toujours eu un penchant pour les lectures en lien avec des univers très sombres, traversés par de la mélancolie et elle est également portée par les œuvres musicales de The Cure et de Depeche Mode entre autres. Ces dernières sont importantes, selon ses dires, dans le processus de création.

Alors au vu de son imagination débordante pour les actions suscitant terreur et effroi, finalement, on espère surtout que les histoires d’Olivia… vont rester bien sagement à l’intérieur de ses livres…

Merci Olivia.

Au plaisir de revenir à un prochain : « Les éditeurs de Lausanne au marché » !

Francine