Une rencontre est parfois à l’origine d’une grande amitié pouvant mener à de jolies réalisations… En voici une, sous la forme d’un livre, que j’avais envie de partager à travers ce blog.

La rencontre est celle de mon amie Francine Crettaz, jeune retraitée pleine de projets dont certains en lien avec l’écriture, avec Catherine d’Oex, personnage haut en couleurs, que l’on peut qualifier de multiple, tant « elle » se décline dans des domaines variés.

Francine Crettaz m’a parlé un jour de son projet d’écrire une biographie sur Catherine d’Oex, touchée par sa rencontre avec « elle ». Au fil du temps, mon amie m’a souvent parlé de l’avance de son travail et de la personne dont il était question, de leurs beaux moments d’échanges, agrémentés de café et de chocolats raffinés, de la richesse de tout cela…

Cela m’a donné envie d’en savoir plus sur ce personnage et j’ai eu beaucoup de plaisir à le découvrir au travers du livre : « Catherine d’Oex : Libre ! ».

Catherine d’Oex est née directement adulte, en 2004, lors d’un spectacle transformiste. Catherine d’Oex, c’est aussi Pascal Morier-Genoud. Avec un certain Marc, ils décident de s’inspirer de Catherine Deneuve et Françoise Dorléac, dans le film « Les Demoiselles de Rochefort » de Jacques Demy, pour se (re)créer en « elles ». Les personnages sont appréciés lors du spectacle, certains en redemandent. On les reverra donc… Puis en 2010, Françoise disparaît, d’une manière assez drôle et originale relatée dans le livre. Catherine d’Oex poursuivra dès lors sa vie sans « sa soeur ».

En dehors des spectacles, Pascal-Catherine se définit comme étant « un travelo social ». Il y a une quinzaine d’année, le VIH et ses diverses casseroles sont toujours très présents. Pascal, éducateur de métier, va par le biais de Catherine, faire du travail de prévention dans des milieux où se trouvent des personnes dites à risque par rapport à une contamination au VIH. Le personnage de Catherine permet une approche plus sereine auprès des jeunes, notamment, en raison de ses exubérances, mais aussi de son côté « maternel ». On est plus à même de se confier auprès de « Cathou ».

Le livre raconte sur un ton souvent léger et drôle, mais fort, aussi, le parcours de Catherine d’Oex. L’artiste, comme la travailleuse sociale. On rit souvent, mais on s’émeut et on réfléchit, aussi…

Je n’ai encore jamais vu Catherine d’Oex sur une scène, dans un spectacle. Je l’ai juste rencontrée en juin avec Francine Crettaz, lors d’un pot pour la sortie du livre au café-restaurant Saint-Pierre à Lausanne. Elle est éblouissante, touchante, drôle. Un être libre et revendiquant la liberté.

Et ça, à l’heure actuelle, purée, ça fait un bien fou !

Francine

« Catherine d’Oex : libre ! », texte de Pascal Morier-Genoud et Francine Crettaz, Lausanne, éditions Tchorne, 2021. (www.catherinedoex.ch).